Dans les temps, on utilisait une formule sans ambiguïté mais irrecevable, qui nous venait pourtant de l’histoire, un truc culturel, quoaa!... C’était: je vous conchie!... Là, désolé, l’époque ne nous laisse pas le choix, on va recommencer à vous conchier à tous bouts de champs..... Ça va vous vexer.. Je comprends.. Mais vous vous en remettrez beaucoup plus vite que nous, vous verrez..... La référence, c’est cette histoire du type qui, chaque jour, donnait 200 Euros à une pute pour lui chier sur les seins. Tous, on est d’accord... Le pauvre garçon aurait pu faire des économies en dispersant son pécule plutôt chez un psy que sur la peau d’une esclave sexuelle.. Mais, le truc, c’est que, au bout de deux ans, il finit par ne plus faire qu’une toute petite crotte.. Et la pute, elle, à ce moment-là, elle a eu une phrase: et bien, mon chéri, tu ne m’aimes plus? Sauriez-vous seulement dénoncer la dernière personne qui vous a chié sur la figure? Sans vous laisser vos 200€ sur la table de nuit, en plus, le goujat. Il ne vous considère même pas comme une pute.

Pour les gens de ma sorte, l’époque n’est plus à la politesse, aux civilités, à la sociabilité, aux conventions... Les attaques sont si nombreuses qu’elles ne nous laissent aucun autre choix que de nous retirer sous notre tente en tachant d’y préserver ne serait-ce que l’idée d’une dignité perdue.. et que ceux qui ne comprennent pas cette attitude aillent donc se faire empapaouter..... Rendez-vous à la coda, disent les musiciens... Autre version : rira bien qui rira le dernier. Je ne mouche plus mon nez pour dire bonjour à la dame.

Depuis des lustres, je me revendique des sales gosses de la littérature, Villon, London, Diogène, Hemingway, Bukowski.. Maintenant c’est l’heure de les rejoindre.....

dimanche 12 septembre 2010

La haine.

J’ai attrapé un virus mortel. Pas pour mon enveloppe. Pour mon esprit. Jusqu’ici, j’avais réussi à y échapper à peu près, bon an mal an, dirons-nous. Mais là, pas moyen. Je commence à détester le genre humain. Je ne suis pas le premier misanthrope, je sais bien. Et pas le premier non plus à ne plus avoir besoin des autres. Mais, je ne sais pour quelle raison, j’avais su jusqu’alors, au moins, faire semblant d’être encore de ce monde. Là, non. Je n’y peux rien. Je suis débordé. Je sens que j’ai basculé dans l’irréversible. Toutes et tous, de ce côté-ci du monde, pour l’instant, m’apparaissent définitivement comme stupides, creux, insipides, minables, de petits animaux apeurés qui ne songent qu’à se réfugier dans le premier trou venu où ils se sentiront à l’abri. A l’abri de quoi? Ceux qui croient me connaître vont encore penser que ça me passera, comme le reste. Le véritable enjeu, c’est qu’en se situant dans le camp des enragés contre l’humain trop humain, on découvre un univers qui a beaucoup de charmes et auquel il doit être assez délicat d’échapper. Surtout, surtout, veillez à bien vous attacher au mât du navire. L’appel de ces sirènes est réellement irrésistible.

mercredi 25 août 2010

Rage

Bon, dans la vie, il y a des moments, comme celui-là, où l’on n‘a pas le choix: si l’on veut continuer de pouvoir se regarder dans un miroir, aucune hésitation, il faut s’engager. Quitte à tout risquer de sa vie pépère. Donc, je l’affirme, ce gouvernement, dont j’ai déjà maintes fois souligné les ressembances avec le pétainisme, travail, famille, patrie, cette fois, je l’affirme, ce n’est rien qu’un tas de barbouzes facho...... Et tous les Français qui le soutiennent, que ce soit positivement ou bien dans l’indifférence, désolé, dans le même sac: un tas de collabos répugnants.... Un gros tas de débiles qu’on devrait laisser tout seuls, entre eux, en attendant qu’ils deviennent le tas de dégénérés congénitaux et obsolètes qu’ils sont en vérité. Thomas Bernhardt haïssait les Autrichiens... Ceux-là même qui ont fini par produire le parti de Jorg Haider..... Dans son sillage, je me décide à haïr le peuple de France qui finira par produire une forme de fascisme quelconque sous peu.. Ce sera sans moi... Tas d’infectes racistes.....

vendredi 30 juillet 2010

Mr Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa est ce qu’on peut appeler un immigré de seconde génération. Son père, Pal, est né en 1928 en Hongrie. Cela ne l’empêche en rien d’avoir des idées rances sur les étrangers et même sur les Français d’origine étrangère. Des idées abjectes mais aussi dangereuses. Être français se mérite, nous annonce-t-il. Parlons-en.... Par exemple, est-ce mériter notre nationalité que de se faire virer de son lycée en sixième et de devoir intégrer l’enseignement privé pour pouvoir continuer sa scolarité? Est-ce la mériter pleinement que de n’obtenir qu’un bac B lorsqu’on est d’une famille très aisée? De même, de n’obtenir son CAPA qu’avec la note de 10/20? De même de n’obtenir aucun diplôme après deux années d’études à l'Institut d'études politiques de Paris?... De devenir ensuite plus ou moins rapidement politicien et d’en profiter pour piquer un peu dans quelques caisses ou s’attribuer des rabais sur des appartements super bien situés? Mais, le pire, mérite-t-on notre nationalité lorsqu’on fait tout pour démanteler le système social qui fut le nôtre, et, surtout, lorsqu’on tient des discours de haine dignes d’un tyranneau fascisant?.... SI l’on faisait le procès du Monsieur, croyez-vous qu’on le jugerait digne de se dire français? Le tendon d’Achille des tyrans est toujours de mettre en place un système répressif qui finit immanquablement par s’appliquer à eux!.... Je ne hais pas l'étranger... Je m'y refuse absolument.... Mais s'il fallait en haïr un seul, mon choix se porterait sur un certain Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa.

jeudi 1 juillet 2010

Je ne sais rien de Joy Sorman, si ce n’est que son patronyme ne nous est pas inconnu, comme je ne sais rien des méandres du népotisme qui ont conduit France Inter à lui confier une heure d’émission chaque jour. Mais ce que je sais, par contre, c’est que ce ne sont ni son intelligence ni sa culture qui l’ont portée là. Le hasard a voulu que, deux matins de suite, je me trouve dans des embouteillages et que je sois confronté à deux des ses oeuvres quotidiennes. L’une avec Goupil, l’autre avec Jaoui... Outre l’indigence, le convenu et la platitude de ces deux plages de temps, une phrase m’a transpercé l’esprit, dans la seconde, proférée par JS elle-même: l’éducation est de “droite”...... L’argument: l’éducation, c’est fais pas ci, fais pas ça.... Alors ça, mes amis, c’est une révolution.... Si l’idée actuellement admise (je fais confiance à JS pour colporter les idées bateau du moment..) est effectivement que l’éducation serait de droite, je vous l’annonce, on vient de changer de planète. Depuis des lustres, maintenant, on considère plutôt que l’Homme naît égoïste, violent, de droite, quoi, et que c’est justement l’éducation qui le civilise, le rend sensible à autrui et au partage, de gauche, quoi!.... Qui en fait un être social... Mais bon, hein, si la dame le dit.... Il y en a une autre qui sévit : Lipinska, elle s’appelle.... Connais pas... Aucune idée non plus du pourquoi de sa présence. Vous oui?... Elle, elle nous a vendu du Huster. Là, c’était carrément affligeant. Le foot, bien sûr, à cause que Francis il est fou de foot, et que le foot, c’est tellement tellement!... Le foot mais pas que, hélas... L’inculture crasse, aussi... Les fausses citations, la confusion des références... Directeur du centre dramatique national, il est.. Comment voulez-vous que soient les autres?

Ce qui m’épate, c’est que France Inter vient de licencier deux comiques qui, eux, étaient, au moins, tout sauf cons. L’intelligence, la culture, hein!.. Qu’est-ce qu’on en a à foutre, mon brave!... Allez, j’y retourne...